Mama Aloko
Synopsis
Paris. Quartier de Belleville. Rue Sainte-Marthe. Un restaurant africain. On y vend des alokos, des bananes frites. Une matrone tient ce restaurant, c’est MAMA ALOKO. Elle est confrontée à l’oisiveté des pupilles de la DDASS, aux conseils abrutissants d’un écrivain raté, à la mendicité des gueux, à sa propre solitude, aux crânes rasés et surtout à son frigo cassé qui est la cause de tous ses malheurs…. Pauvre MAMA ALOKO ! Elle doit trouver mille francs pour acheter un nouveau frigo et éviter la fermeture définitive de son restaurant mal famé où toute la faune de Paris-la-broussaille vient trouver un brin d’amour et de chaleur humaine.
Casting
Laurentine MILÉBO (Mama Aloko) – Jean ODOUTAN (Jean) – Antoine CHAMPÊME (Godefroy) – Michel BARBEY (L’Ecrivain raté) – Stéphane SOO MONGO (Coffi le Béninois) – Pascal JAUBERT (David le Métis) – Vichéka OUM (L’Asiatique) – Jo’Anna GINCATERINA (La Punk à la Souris) – Annelise CALVEZ (Cécilia) – Mata GABIN (Eve) – Gigi LEDRON (Sister Beautiful Legs) – Catherine GIRON (Mère Godefroy) – Claudia TAGBO (Vendeuse de bracelets) – Aurélia SEVIN (Gamine Métisse) – KENTARO (Mister Coco) – Steve TULLIN, Franck CLEMENT, Frédéric JESSUARD, Reynald BROSSAULT (Crânes rasés) – Sabrina MAZOUZ (Soeur Godefroy) – Annie BONNET, Stéphanie EZELIN, Laétitia SOBEL, Catherine BAECHEN (Prostituées) – Didier DORLIPO (Boubou Coloré) – Bob BRIZARD (King Banana Plantain) – Odie MUKENDI (Mama Aïssata) – Fatoumata TANDIA (Mama Sénabou) – Pascal GOMIS (Fils Mama Sénabou) – Sylvie DIPINA (Cousine Rafiatou) – Patrick CHEVAL (Ilôtier Antillais) – Eric CINEUX (Ilôtier Blanc) – Cyrille DOBBELS (Va-Nu-Pied Blanc) – Dominique FOUCHERAND (Percussionniste) – Frédéric EPAUD (Vendeur de frigo) – Marc GARGAR et Olivier M’KPI (Power Blacks) – Frédéric D’OLIVEIRA, Fabrice LETTREE, Kursley SHAM, Rody CEREYON, Max DUFAIT (Musiciens Frédéric D’OLIVEIRA) – Albert KOUCHELEVITCH (Blagueur Juif) – Lauriane GOYET, Alexandre DENIS, Audrey SANTAMARIA, Aldérich COUTURIER (Cracheurs de feu) – Philippe ERIOLLAH (Le Mari de Mama Aloko) – Julie NGASSAM (Clarisse).
Équipe technique
Scénario et Réalisation : Jean ODOUTAN – 1ère Assistante Réalisation : Séverine CAPPA – 1er Assistant Réalisation – Préparation : Pierre CONSTANTIN – 2ème Assistante Réalisation : Valérie FAGEOL – Scripte : Nathalie MOLLET – Responsable figuration : Aure GELIS – Assistants figuration : Rodrigue LOUIS-JEAN et Marie-Laure PRESHEY – Renforts Mise en scène : Bruce LENOIR et Emmanuel KODJO – Renfort Casting : Pascal HINTABLIAN – Producteur délégué : Jean ODOUTAN – Producteur exécutif : Pierre CONSTANTIN – Directrice de Production : Véronique CLUZEAU – Assistants de Production : Claudia COLLAO, Valérie THENOT et Géry SANCHEZ – Comptable : Rachid HADDOUCHE – Chef Opérateur–Cadreur : Valerio TRUFFA – 1er Assistant Opérateur–Cadreur : Pierre CALLETEAU – Assistant Opérateur : Martin ESCOBAR – 1ères Assistantes Opérateur renfort : Laure SAUTON, Cécile ANCELIN – 2èmes Assistants Opérateur renfort : Mathias SABOURDIN – Chef Electricien–Chef Machiniste : Stéphanie TECHENET – Chef Machiniste–Electricien : Jallal LAMHOUTI – Machiniste Grue : Marco COUCHOT – Renfort Electricien–Machiniste : Arthur LE RET – Etalonnage : Jean-Maxime COINTREAU – Ingénieur du Son : Jérôme AYASSE – Assistante Son : Anne DUCOURAU – Renfort Son : Alain VILLEVAL, Guillaume VILLEVAL, Loïc PRIAN, Guillaume DULAC – Chef Maquilleuse : Marianne BOBET – Maquilleuses renfort : Sandrine WOLFER et Virginie NITONNEAU – Costumière : Virginie LECOMTE – Habilleuse : Natacha CHEVANCE – Chefs Décorateurs : Jean ODOUTAN et Valerio TRUFFA – Accessoiriste–Décorateur : Olivier BALAIS – Accessoiriste : Damien OLIVERES – Décoratrices : Karine PETITE – Claire DUTAT : Claire DUTAT – Stagiaire Décoration : Jean-Michel PERILLIER – Peintre–Constructeur : Vianney TOGBONOU – Renfort Accessoiriste–Décoratrice : Sandra VILMAIN – Peintre : Emma ROBIN TRUFFA – Accessoiriste Renfort : Halima DELIMI – Chef Monteuse : Déborah BRAUN – Monteuse Adjointe : Fabienne MOREL – Bruiteur : Eric GRATEPAIN – Monteur Son : Cyril JEGOU – Mixage : Frédéric BIELLE – Régisseurs Généraux : Matthieu BLED et Romain GODDARD – Régisseurs : Joëlle HOFMANN et Michaël AYACH – Stagiaires Régie : Charles-Henri VINOT, Antoine STORA, Xavier OURAC, Arthur LE RET, Antoine LIBOUTET, Stéphane HALDIMANN – Cantinière : Laurence BORRUT.
La musique
Interprète : Jean ODOUTAN
Paroles et musiques : Jean ODOUTAN
Editions : 45rdlc et Tabou-Tabac Films (Bénin)
Réalisation Musique : Jean ODOUTAN
Programmation : Jean ODOUTAN, Thierry BENOIT dit RASTEA, Abdel Kader GASSAMA, Nasri NABIL / Basse : Rody CEREYON / Guitares : Alain TOKO / Trompette : Christian MARTINEZ / Saxophone : Thierry FARRUGIA / Trombone : Jean-Christophe VILAIN / Choristes : Gabrielle NICAR et Elisabeth LOUISOR
Ingénieur du Son Musique : Jarvis LAUCHLAND dit TOTO
Mixage Musique : Grace BROWN
Les critiques
- Libération (Philippe Azoury) : Belle vue sur le black Belleville
Jean Odoutan est de retour. Faisant une fois encore tout dans son film: mise en scène, musique, acteur principal, fax à la presse… Annonçant crânement ce troisième long métrage comme «un nouveau chef-d’oeuvre», un parmi d’autres, passés et à venir, dont deux d’ores et déjà bouclés pour l’année à venir, avec des moyens qui laissent songeur… Lire la suite sur le site du journal.
- Le Monde (Thomas Sotinel)
… Au bout du compte, Mama Aloko tire tout le parti possible de son statut de film sans domicile fixe. Le décalage entre le discours et les liens sociaux à l’africaine (ah ! l’exquise démystification du secteur informel, lorsque Mama Aloko s’essaie aux joie de la tontine) d’une part et la vie urbaine européenne d’autre part, la coupure entre les générations (celle qui n’a jamais tout à fait quitté l’Afrique, celle qui rêve de retour en se gardant bien de passer à l’acte), tous ces symptômes font un malheur qu’Odoutan filme avec l’énergie du désespoir. Lire la suite sur le site du journal.
- Africultures (Olivier Barlet)
…« Jean Odoutan impose » : le générique ne pouvait mieux dire. Comme un joint à la Spike Lee, il signe là son 3ème long métrage en trois ans, tout aussi culotté que les précédents. Après les aventures africaines de Barbecue Pejo et les diatribes banlieusardes de Djib, il dresse ici un tableau tonique du métissage parisien… Lire la suite sur le site d’Africultures.